En juillet 2009, Angèle Lieby se rend à l'urgence d'un hôpital de Strasbourg pour une migraine. Son état s'aggravant, on doit la plonger dans un coma artificiel. Le quatrième jour, elle ne se réveille pas. Du moins pas en apparence, car à l'intérieur de ce corps inanimé, Angèle est consciente. Mais personne ne le sait. « Il faut la débrancher », annonce-t-on à son mari. Presque deux semaines après son arrivé à l'hôpital, le jour anniversaire de son mariage, sa fille voit une larme perler au coin de la paupière de sa mère. Elle avertit le personnel médical, qui n'y croit pas : ce doit être le gel qu'on a appliqué sous ses paupières. Puis Angèle bouge le petit doigt. Sauvée ! Mais elle n'est pas au bout de ses peines : sa rééducation va durer presque un an.